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Mondialisation et uniformisation

24 mai 2012

Deux opinions contradictoires ont donc vu le jour

Deux opinions contradictoires ont donc vu le jour sur les effets de la mondialisation.
La première opinion souligne la tendance à l’uniformisation culturelle produite par la mondialisation, sous la poussée de la consommation de masse et des réseaux techniques de l’information en temps réel, baptisée par certains analystes, logique du « Mac Monde ».

 D’autres par contre pensent que l’homogénéisation n’est pas à l’ordre du jour sur la planète, submergée qu’elle est par les fractures sociales et économiques comme par les crispations nationalistes, voire les replis identitaires. Elle est par ailleurs contestée par les mouvements altermondialistes ou dans le cadre d’initiatives politiques ou d’initiatives émanant de la société civile, qui remportent des succès auprès de l’opinion publique internationale.

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24 mai 2012

Les acteurs de cette uniformisation Tout d’abord,

Les acteurs de cette uniformisation

 

Tout d’abord, grâce aux progrès des technologies de l'information et de la communication et à la baisse de leur coût, les informations circulent très rapidement. Qu'il s'agisse de CNN qui couvre la quasitotalité de la planète ou d'Internet, l'information est instantanée et simultanée partout dans le monde. La télévision et l'Internet bien qu’encore inégalement accessible d’une zone du monde à l’autre se répandent rapidement, contribuant à la diffusion de modèles de modes de vie basés sur l’urbanisation et la consommation de masse. Ensuite, la suprématie de Hollywood repose sur les caractéristiques des États-Unis : un très grand marché, autour d'une langue fédératrice et une société melting-pot qui « reproduit » le monde.
En faisant des films pour les États-Unis, Hollywood fait des films pour le monde entier. Et plus les films hollywoodiens sont vus dans le monde plus ils habituent le spectateur aux codes qu’ils véhiculent : genres, techniques de narration, acteurs, décors, etc. Dès lors, l'uniformisation gagne du terrain, à l'image des superproductions.

Enfin, l'anglais tend à s’imposer comme langue internationaleet à se généraliser en raison du développement des technologies de l'information et de la communication, alors que le nombre de langues parlées dans le monde régresse. Or, les langues et la culture constituent des éléments essentiels de l’identité des sociétés.

 

www.ac-grenoble.fr

 

 

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24 mai 2012

L'uniformisation des modes de vie et de la

L'uniformisation des modes de vie et de la culture.

 

La multiplication des échanges internationaux a permis la diffusion mondiale des biens et des services, y compris de l'information et de la culture. La thèse d’un « village mondial » traduit cette uniformisation des cultures. Une véritable « culture mondiale » se diffuse et influence les modes de vie et de consommation. Les frontières s'estompent si on observe les types de consommations qui sont similaires dans beaucoup de pays de par le monde : mêmes marques de vêtements, mêmes films, mêmes produits alimentaires, mêmes musiques, etc. La mondialisation de l'information a permis de populariser ces biens à travers des émissions de télévision ou de radio qui ont contribué à la généralisation d'un modèle de consommation Mais au-delà de la consommation de biens uniformes, la mondialisation entraîne aussi une certaine uniformisation de la culture avec l'émergence de valeurs et de normes uniformes. Les influences culturelles concernent aussi bien les pratiques de la vie courante (EX : la cuisine et l'habillement) que les créations artistiques (produits musicaux, cinématographiques ou littéraires) et conduisent à un phénomène particulier : l’acculturation. Lorsque des cultures différentes entrent en contact les unes avec les autres, il peut en résulter plusieurs conséquences : le rejet pur et simple, la réinterprétation par la culture d’accueil ou l’abandon par cette dernière de ses spécificités socioculturelles. C’est ce dernier point qui inquiète particulièrement ou du moins l’érosion de la diver sité culturelle qui résulte d'une convergence des cultures du monde entier vers un modèle unique qui deviendrait du même coup « dominant ».

 

www.ac-grenoble.fr

 

24 mai 2012

Les cultures locales font de la résistance ! La

Les cultures locales font de la résistance !


La partie est loin d’être gagnée pour Mac World ! En effet, les artistes et acteurs de la vie culturelle ont obtenu en Europe le statut d’exception culturelle dans les échanges internationaux. Ces activités permettant la construction des identités nationales, les lois de la libre concurrence ne leur sont pour l’instant pas appliquées. De plus, lorsque des habitudes ou des produits étrangers arrivent dans les civilisations, ils font l’objet d’un processus d’acculturation par les autochtones, qui s’en emparent et l’adaptent à leur modèle culturel. Par exemple, un McDonald’s servant de la nourriture casher est-il toujours le symbole de l’impérialisme américain, ou plutôt une version israélite de la restauration rapide? Enfin, la culture est acquise au cours du processus de socialisation. Or, les valeurs et les normes de groupes successifs d’appartenance sont déterminées par l’histoire et la tradition de chaque civilisation. Un emprunt à une culture allogène ne remet pas radicalement en cause le modèle culturel national; il permet le métissage comme l’attestent les pratiques ou produits qui viennent par exemple de pays du tiers-monde et qui enrichissent aujourd’hui la culture des pays développés.

http://www.letudiant.fr/

24 mai 2012

La mort annoncée des spécificités culturelles

La mort annoncée des spécificités culturelles nationales

La thématique de l’uniformisation culturelle est indissociable de la mondialisation des échanges et de la production. Pour accroître leurs parts de marché, les entreprises multinationales ont besoin de produire en grandes séries des produits standardisés afin d’amortir les coûts de recherche et de développement. Elles doivent parvenir à façonner un modèle unique de consommateur à l’échelle mondiale, en éliminant l’obstacle que représentent des goûts nationaux trop marqués. De plus, les moyens de communication de masse sont indispensables pour atteindre cet objectif. Comme le cinéma, la télévision et les réseaux de communication sont dominés par les Américains, c’est d’un processus d’américanisation du monde dont il est question, imposant l’anglais comme langue mondiale, ainsi que les techniques et les conceptions américaines : les activités culturelles deviennent de simples divertissements, où doit régner la loi du marché.  Ce « rouleau compresseur » constitue une menace pour les produits et les cultures locales dans la mesure où les médias deviennent de simples outils de propagande au service des intérêts des groupes industriels et financiers.

 

www.letudiant.fr

 

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24 mai 2012

Vers une uniformisation culturelle ? De même

Vers une uniformisation culturelle ?

De même qu’elle produit à la fois plus de richesse et plus de pauvreté, la mondialisation produit de l’uniformisation et de la diversité, du métissage et de l’identité. Toutes les grandes villes internationales tendent à se ressembler, mais grouillent en leur sein d’une diversité culturelle inédite.
En matière de mondialisation culturelle, toutes les thèses sont justes : celle de l’uniformisation des cultures comme celle de leur diversification, celles qui mettent l’accent sur l’hybridation et le métissage, tout comme celles qui insistent sur les replis identitaires et la création de nouveauté. Tout est vrai : cela dépend simplement des phénomènes pris en considération. Dans sa forme la plus extrême, la théorie de l’uniformisation ne voit dans la mondialisation qu’une machine à broyer les cultures. Le règne du marché s’étend sur la planète et nivelle sur son passage tous les modes de vie et les valeurs. L’Occident avait jadis colonisé le monde par la force, produisant ainsi des ethnocides. Aujourd’hui, l’occidentalisation se fait surtout par acculturation.

 

http://www.scienceshumaines.com

21 mai 2012

L'acculturation des langues : le cas du shona Je

L'acculturation des langues : le cas du shona

 

Je m'intéresse ici à certains aspects de l'impact mutuel des langues dans une situation de biglossie, où une langue, est dominante, l'autre subordonnée. L'influence de deux langues l'une sur l'autre opère par l'intermédiaire de l'utilisateur, à savoir la personne bilingue. Lorsque celui-ci apprend une seconde langue, sa langue maternelle influence sa maîtrise de la nouvelle langue, aboutissant à un processus que l'on a baptisé de noms divers: interférence de la langue maternelle, approximation ou interlangage; Mais cette influence ne va pas dans une seule direction : autrement dit, elle ne joue pas seulement de la langue maternelle vers la seconde langue. Si la seconde langue est une langue dominante, son impact sur la première langue de la personne bilingue peut avoir des conséquences très profondes.

Mais qu'est-ce qu'une langue dominante ? Dans la définition ici retenue, une langue dominante est celle que l'État a placée en position d'autorité, tandis que la langue subordonnée est celle qui n'a reçu qu'un statut inférieur. Dans les situations coloniales, la langue des conquérants reçoit presque inéluctablement une position dominante, alors que celle du peuple assujetti devient subordonnée. La relation dominant/subordonné a un effet direct sur l'influence réciproque des deux langues. L'impact mutuel de l'anglais, langue dominante, et du shona, langue subordonnée, j'ai ainsi soutenu que l'influence de la première sur la seconde était de l'ordre de la pénétration. Dans le sens qui est ici le sien, ce mot renvoie: 1 – au processus par lequel le bilingue introduit des mots, des structures de sens et des phonèmes étrangers dans sa langue maternelle ; 2 – à l'introduction de mots, de phonèmes étrangers, etc., dans une langue locale du fait de ceux qui parlent une langue étrangère ou coloniale comme l'anglais; 3 – à la permutation de codes dans le parler, c'est-à-dire à la tendance du bilingue à permuter, à passer à la seconde langue quand il parle la première. C'est ce phénomène de pénétration et son impact sur la culture shona que j'entends évoquer brièvement ici.

Je voudrais soutenir dès le départ que l'influence de l'anglais sur le shona est tout à la fois positive et négative. Si vous appréciez la structure authentique d'une langue, son répertoire de mots, ses idiomes, sa singularité, vous serez tenté de penser que l'influence d'une autre langue, en particulier d'une langue dominante, est négative si elle a pour effet de dépouiller la langue de sa singularité. L'influence est en revanche positive si la langue dominante enrichit la langue subordonnée : si, par exemple, sont introduits de nouveaux concepts qui n'existaient pas précédemment, si l'influence de la langue dominante aidant, la langue subordonnée devient capable d'exprimer des idées et des concepts abstraits qui vont de pair avec une société industrialisée moderne.

En fait, la pénétration revêt deux formes, secondaire et primaire. La pénétration secondaire est le processus par lequel certains traits de la langue dominante s'introduisent dans la langue réceptrice sous une forme très : modifiée de manière à s'intégrer au système phonologique, syntaxique, lexical ou sémantique de celle-ci. Par contre, il y a. pénétration primaire lorsque, une fois introduits dans la langue subordonnée, les traits de la langue dominante continuent clairement et sans conteste à faire partie de cette langue.
La plus évidente des formes de pénétration est l'introduction d'éléments lexicaux. À cet égard, on peut soutenir que nulle part l'impact de l'anglais sur le shona n'est plus fort que dans les régions où la civilisation occidentale a apporté de nouvelles idées, de nouveaux concepts et de nouveaux modes de vie. C'est on ne peut plus clair dans des domaines tels que la technologie, l'administration, le commerce et la médecine. Voici quelques exemples de mots introduits dans le shona de cette façon.

Certaines formes de pénétration témoignent des attitudes des indigènes envers leur culture et leur langue. Arrive un moment où le peuple colonisé méprisé sa culture et sa langue propres, jugeant plus belles et plus civilisées celles des colons. D'où le dédain dont sont victimes les noms africains, rejetés au profit de noms qui réfléchissent la structure et les valeurs de la langue coloniale. Quand Certaines personnes qui, à la naissance, avaient reçu de leurs parents des noms africains se « baptisaient », pour ainsi dire, en se donnant des noms européens. Les Zimbabwéens durent faire l'épreuve d'une guerre de libération nationale pour prendre conscience de la beauté des noms africains. De nos jours, la plupart des gens cultivés donnent à leurs enfants des noms africains.

Le problème de l'entrelardement nous invité à conclure que les bilingues finissent, un jour ou l'autre, par penser essentiellement dans la langue dominante, où ils ont tendance à organiser leurs pensées en fonction des structures et des concepts de cette langue, au point qu'il leur est difficile de poursuivre une conversation dans leur propre langue maternelle.

 

www.melchior.fr

 

26 mars 2012

Les risques de l'industrialisation et de la

Les risques de l'industrialisation et de la mondialisation

 

Avec l’industrialisation, de nouveaux matériaux (plastique, alliages de métaux, fibres synthétiques), et des techniques industrielles ont supplanté des matières premières naturelles et des savoir-faire ancestraux. Ils ont permis, certes, de produire des objets utilitaires à bas prix et en grande quantité (vaisselle, vêtements,…) mais ils ont également contribué à la disparition progressive des productions artisanales.

Aujourdhui, les produits industriels inondent les marchés locaux et s’insinuent au plus profond des contrées. Conséquences : ils se substituent progressivement aux produits locaux traditionnels et font perdre aux artisans des opportunités de trouver des débouchés à leur artisanat.

Les contrefaçons industrielles, accessibles à bas prix, comme l’appropriation abusive de brevets, sont un drame pour l’artisanat de qualité. En achetant la réplique d’une pièce artisanale, le consommateur n’apprécie pas à sa juste valeur le travail artisanal, le savoir-faire le temps consacré à l’ouvrage et la créativité. Il participe ainsi, en achetant à bas prix, à la disparition inéluctable d’un artisanat qualitatif et porteur de sens.

La production industrielle est un appauvrissement en terme de diversité culturelle. Elle fournit en effet des produits standardisés, disponibles, qu’on va retrouver partout. Et si la mondialisation des échanges peut être vue comme une chance de favoriser la connaissance d’autres cultures et de leur donner de la visibilité, elle accélère également l’uniformisation.

26 mars 2012

L’identité culturelle ? Pour faire simple, on

L’identité culturelle ?

Pour faire simple, on pourrait dire que c’est tout ce qui

appartient à une société ou à un groupe d’individus, et les différencie des

autres : la langue, la musique, les arts, les techniques, les modes

de vie, les systèmes de valeur, les traditions et les croyances, … C’est également

tout ce qui le relie à une histoire et à une collectivité, dans le temps

et dans l’espace.

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